Le real Madrid fut le premier club à gagner une coupe d’Europe.
Avec ses monuments prestigieux, son emblématique Plaza Mayor, son imposant Palais Royal, Madrid témoigne de l’apogée de l’empire espagnol. La capitale espagnole est aussi un des hauts lieux de la culture avec trois musées de renommée mondiale : le Prado (peintres espagnols et écoles européennes jusque fin du 19e siècle), la collection Thyssen-Bornemisza au Palais de la Villahermosa (maîtres anciens et modernes du 13e siècle à nos jours) et le musée Reina Sofia pour les grands artistes contemporains espagnols comme Picasso ou encore Dali.
Madrid vit de jour comme de nuit : ses rues animées, les bars et les discothèques des quartiers branchés de Chueca et de la Latina séduisent toujours les touristes. Vous irez des bars à tapas aux boîtes de nuit jusqu’à 6h du matin. Le mode de vie ibérique est toujours plus décalé que le notre et encore plus dans la capitale ! Le dîner commence à 22h et le départ en soirée a lieu à l’heure où les pubs de Londres ferment et la nuit ne se termine qu’au lever du soleil.
Entre deux visites ou deux soirées, n’hésitez pas à aller applaudir les vedettes du ballon rond du Real Madrid, l’un des plus beaux palmarès du football. Fondé en 1902, le Real Madrid détient le record du plus grand nombre de victoires en Ligue des Champions (9). En 1998, la FIFA a nommé le club madrilène, meilleure équipe de football du 20ème siècle. Le stade Santiago Bernabéu, dans le quartier Chamartín, peut accueillir jusqu’à 80 000 personnes. Même si vous n’allez pas assister à un match du Real, vous pouvez visiter le stade et diverses salles (des trophées, le box présidentiel, le tunnel par lequel arrivent les joueurs, les bancs des joueurs et entraîneurs).
L’ancien club de Zinedine Zidane entretient une grande rivalité avec son voisin madrilène : l’Atletico Madrid. Il y a d’un côté les merengues vétus d’un maillot blanc immaculé, à la dentelle sertie d’or et de l’autre, les colchoneros surnommés ainsi en raison de leur maillot rouge et blanc qui ressemblerait à un matelas du pauvre. Comme dans la plupart des derbys, cette rivalité symbolise une lutte des classes en opposant les riches hommes d’affaires qui soutiennent la maison blanche et les classes populaires encourageant les rouge et blanc.